Suppliques,
ou faces blemes
Nombre
de voyageurs dans le désert s'y sont laissés prendre : une face
suppliante, pâle et déshydratée, appelant les secours au
milieu de l'étendue poussièreuse. Qui n'y porterait pas secours
?
Hors ces suppliques sont parfois l'oeuvre d'un des plus féroces prédateurs,
parmi les très rares créatures pouvant vivre dans les contrées
poussièreuses de l'Iril...
La "tête" n'est que la partie que veut bien laisser dépasser
l'animal, le reste étant enterré sous le sol, un corps de vers
couvert d'une fourrure blanche.
Une fois la proie assez proche, le supplique se jette dessus, sa bouche affreusement
deformé en une béante gueule, pleine de grosses dents broyeuses...
Ce qui distingue un supplique d'un voyageur perdu et enterré
dans le desert : Tout d'abord, le visage est très
pâle, les cheveux blancs accrochés jusque sur les joues (osseuses).
Mais le désert d'Iril est un tel milieu que la perception des couleurs
y est faussé, tout y apparaît gris, sans couleur pour le voyageur.
En regardant de plus près, le menton porte deux petites protubérances
rougeatres, ce sont là les véritables yeux du supplique.
Les yeux du visages sont factices, on pourra les trouver, après examen
(!), bizarrement fixes et dessinés.
For
3d6+12 (24) Con
2d6+10 (17) Tai 2d6+4 (10) Int 8-10 Pou 3d6 (10) Dex 3d6+6 (17) Mouvement: 20 (nage dans la
poussière) |
L'animal
est mimétique jusque dans son squelette, dont la machoire supérieure
imite un faux crâne, le véritable se trouvant dans la mandibule
inférieure. Terrible mandibule, d'ailleurs, permettant une ouverture
large pouvant engloutir des proies 3 fois plus grosses... Mais ce visage inversé des Suppliques ne les gènent nullement leur vision à l'envers. ... aussi les chasseurs akid ont une astuce :retourner la bête, ce qui dérange sa perception et lui fait perdre l'équilibre (perte d'un round, puis -20% à toute les actions, utilisé surtout pour rétablir cet équilibre rompu). Du supplique, ils tirent une précieuse fourrure blanche, très utile contre le froid nocturne du désert. La vue d'une scène de chasse au supplique choque souvent les humains, et l'artisanat tiré de l'animal a contribué beaucoup à la (fausse) réputation des Akid. |